[Tuto] Ubuntu Server et Transmission: la seedbox parfaite !

[Tuto] Ubuntu Server et Transmission: la seedbox parfaite !

Pour des raisons de prix, de partage ou autres vous pourriez avoir envie de vous monter une seedbox sur un serveur dédié que ce soit chez vous ou chez un fournisseur. C’est tout de même plus pratique pour partager la dernière Backtrack ou le film de vos dernière vacances à la plage. Nous allons voir ensemble dans la suite comment se monter très facilement une seedbox complète et simple à utiliser !

Pour cela on va utiliser un serveur sous Ubuntu Server et la version daemon de Transmission. Vous pouvez choisir n’importe quelle version d’Ubuntu mais mieux vaut bien sûr la plus récente. Personnellement j’ai aussi toujours préféré les version LTS pour mes serveurs alors allons y pour la 12.04 !
Une fois votre serveur correctement installé, l’installation de la seedbox, interface web comprise, va aller très vite. Vous êtes prêts !

sudo apt-get install transmission-daemon

Voilà c’est tout votre seedbox est maintenant disponible à l’adresse suivante: http://adresseipduserver:9091 . Je vous avais dit que cela allait être rapide ! Ne croyez quand même pas tout terminé puisqu’il faut quand même un minimum de paramétrage pour être « tranquille ».

Je vais donc vous détailler le fichier de configuration à modifier qui se trouve ici /etc/transmission-daemon/settings.json Attention à modifier ce fichier uniquement lorsque le daemon est arrêté sinon vous perdrez vos modifications.

« blocklist-enabled »: true, : Permet d’activer le filtrage d’IP par liste
« blocklist-url »: « http://list.iblocklist.com/?list=bt_level1&fileformat=p2p&archiveformat=gz », définit donc la liste à utiliser
« dht-enabled »: false, Désactiver le DHT qui est une vrai nid à merde
« download-dir »: « /home/downloads », définit l’endroit ou les fichiers terminés seront disponibles
« encryption »: 2, Définit le cryptage: à 0 pas de cryptage, à 1 cryptage autorisé et à 2 le cryptage est forcé
« incomplete-dir »: « /home/downloads/incomplete », répertoire de stockage des fichiers incomplets
« lpd-enabled »: true, Activer le Lan Peer Discovery permet de trouver d’éventuels seeders sur le LAN (pas utile chez vous)
« pex-enabled »: true, Activer le Peer EXchange permet d’obtenir plus de sources à partir de celle déjà acquises
« preallocation »: 1, Permet de pré-allouer la taille occupée par les fichiers en cours de téléchargement
« rpc-authentication-required »: true, Authentification de l’interface distante nécessaire
« rpc-enabled »: true, Activation de l’interface web
« rpc-password »: « {xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx », Définition de son mot de passe (qui est hashé)
« rpc-port »: 9091, de sont port
« rpc-url »: « /transmission/ », et de son adresse
« rpc-username »: « admin », le nom de l’utilisateur
« rpc-whitelist-enabled »: true, Possibilité de créér une whitelist pour limiter l’accès (Conseille !)
D’autres réglages sont disponibles, notamment pour ce qui est des débits descendants et ascendants ainsi que pour le mode « Tortue »
Pour démarrer et arrêter le service on utilise la commande classique:

/etc/init.d/transmission-daemon

suivie de start, stop ou restart

Et voilà :


Bonus: Contrôler l’avancement de ses téléchargements via votre smartphone Android, c’est possible grâce à Remote Transmission disponible ici

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